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l'économie verte peut-elle sauver la planète?
17 juin 2011

Le débat des énergies vertes

25 mai 2011

L'énérgie fait débat..., Le point sur les énergies renouvelables

Les énergies renouvelables « fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, ou encore la croissance des végétaux n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère, facilitent la gestion raisonnée des ressources locales, et génèrent des emplois » (et répondent en cela à un enjeu plus qu’environnemental).

energies stock, energies fluxLe solaire (solaire photovoltaïque, solaire thermique), l’hydroélectricité, l’éolien, la biomasse, la géothermie sont des « énergies flux »  inépuisables par rapport aux « énergies stock » tirées des gisements de combustibles fossiles en voie de raréfaction : pétrole, charbon, lignite, gaz naturel.

Elles servent à produire de la chaleur, de l'électricité ou des carburants. Les techniques de cogénération permettent de produire à la fois chaleur et électricité.

En France, la loi de Programmation fixant les Orientations de la Politique Energétique (loi POPE du 13 juillet 2005) a confirmé, outre l'importance donnée à l'utilisation rationnelle de l'énergie, l'intérêt du développement des énergies renouvelables. Celui-ci répond à un double enjeu :

-          réduire la dépendance énergétique de la France.

-          contribuer à satisfaire les engagements internationaux de réduction de gaz à effet de serre de notre pays (accords de Kyoto), mais aussi à nos engagements européens, qui s'expriment au travers de plusieurs directives importantes.

Alors, aujourd’hui, quel bilan énergétique pour la France ? Notre pays compte parmi les tous premiers producteurs européens d'énergies à base de ressources renouvelables, ceci grâce à un fort taux d'équipement hydraulique, de grandes étendues forestières, un bon gisement éolien, ainsi qu'à une expertise technique de l'énergie solaire. En 2007, les ENR représentaient 13% de la production énergétique française. L'énergie hydroélectrique, ENR la plus compétitive sur le marché, représente l'essentiel de la production d'électricité à partir de sources renouvelables en France. La valorisation des déchets urbains est en progression constante, notamment grâce au développement de la cogénération dans les usines de traitement. L'exploitation du bois connaît depuis quelques années un regain d'intérêt en matière de chauffage industriel, urbain ou domestique. Enfin, de nombreuses autres méthodes de production d'énergie à partir de sources renouvelables existent de manière plus ou moins marginale : l'énergie éolienne, qui connaît un fort développement, la biomasse, la géothermie, le solaire thermodynamique, le solaire photovoltaïque. En ce qui concerne les transports, qui représentent un secteur très consommateur de pétrole et très producteur de gaz à effet de serre, l'accent a été mis ces dernières années sur la filière des biocarburants.

Les énergies renouvelables, le nouvel eldorado ? Pas si sûr, disent certains…

Après les grandes heures de l'énergie hydraulique (grâce aux grands barrages construits pour l'essentiel avant la Seconde Guerre mondiale), la part des énergies renouvelables dans le bilan énergétique français a commencé à décroître avec le développement des centrales nucléaires. La cause en est ici leur coût de production, alors que la France bénéficie, grâce à la puissance de son parc nucléaire, de l'électricité la moins chère d'Europe.

D'autres raisons sont généralement invoquées…

Tout d’abord, les énergies renouvelables sont diffuses et donc difficiles à industrialiser, stocker et transporter. Pourtant, au plan théorique,  « la géothermie et le solaire permettraient à eux seuls de répondre à tous les besoins énergétiques mondiaux, même si la consommation par habitant triplait dans les décennies à venir » (selon l’Étude prospective réalisée par la compagnie Shell Energy needs, choices and possibilities). Et dans les zones isolées où les réseaux collectifs n'existent pas (déserts, îles), l'éolien et le solaire pourraient se révéler précieux.

Ensuite, elles présenteraient certains inconvénients : prenons le cas de l’hydroélectricité, qui est, après le bois, la deuxième source d'énergie renouvelable dans le monde. La construction des barrages est en plein essor depuis trente-cinq ans : 40.000 grands barrages ont été érigés dans le monde, et près de 1.600 sont en construction. Les partisans de cette source d'énergie ne manquent pas d'arguments : elle est inépuisable, ne dégage pas de CO2 et permet de réguler le cours des fleuves. Mais pour les autres, les grands barrages peuvent avoir de graves conséquences sur les populations et le milieu naturel. En Chine, le gigantesque projet de barrage des Trois-Gorges obligera au moins un million de personnes à l'exode.  Les lacs créés par les barrages engloutissent des vallées entières, annihilant la faune et la flore. Autre problème technique : ces sites sont souvent éloignés des lieux de consommation de l'électricité, ce qui oblige à construire des réseaux d'acheminement longs et coûteux.

Résumé : Les énergies renouvelables sont diffuses et donc difficiles à industrialiser, stocker et transporter. Elles présenteraient certains inconvénients.

Source : http://www.croissance-verte.com/

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