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l'économie verte peut-elle sauver la planète?

17 juin 2011

Bibliographie

Croissance verte. L'énérgie fait débat..., Le point sur les énergies renouvelables. 25 mai 2011. http://www.croissance-verte.com/

Actu-Environnement. Economie verte : comment réinventer un modèle? 3 avril 2011. http://www.actu-environnement.com/ae/news/modele_economie_verte_7101.php4

Le JDD. L'économie verte peut-elle sauver la planète? 2 avril 2008. http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/L-economie-verte-peut-elle-sauver-la-planete-95109/

SmartPlanet. L'économie verte pèse près d'un million d'emploi en france. 15 juin 2011. http://www.smartplanet.fr/smart-business/leconomie-verte-pese-pres-dun-million-demplois-en-france-4419/

La documentation francaise. Quelles filières? juillet 2010. http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/economie-verte/croissance-verte.shtml

20 minutes. Qu'est-ce que la croissance verte? 1 juillet 2009. http://www.20minutes.fr/article/550611/Economie-Qu-est-ce-que-la-croissance-verte.php

Dictionnaire Environnement. http://www.dictionnaire-environnement.com/economie_verte_ID5757.html

Observ'ER. Energie éolienne. http://www.energies-renouvelables.org/energie_eolienne.asp

Vertitude, 2008, N°29, pp. 46-47.

Vertitude, 2008, N°30, pp. 12-13.

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17 juin 2011

Le débat des énergies vertes

25 mai 2011

L'énérgie fait débat..., Le point sur les énergies renouvelables

Les énergies renouvelables « fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, ou encore la croissance des végétaux n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère, facilitent la gestion raisonnée des ressources locales, et génèrent des emplois » (et répondent en cela à un enjeu plus qu’environnemental).

energies stock, energies fluxLe solaire (solaire photovoltaïque, solaire thermique), l’hydroélectricité, l’éolien, la biomasse, la géothermie sont des « énergies flux »  inépuisables par rapport aux « énergies stock » tirées des gisements de combustibles fossiles en voie de raréfaction : pétrole, charbon, lignite, gaz naturel.

Elles servent à produire de la chaleur, de l'électricité ou des carburants. Les techniques de cogénération permettent de produire à la fois chaleur et électricité.

En France, la loi de Programmation fixant les Orientations de la Politique Energétique (loi POPE du 13 juillet 2005) a confirmé, outre l'importance donnée à l'utilisation rationnelle de l'énergie, l'intérêt du développement des énergies renouvelables. Celui-ci répond à un double enjeu :

-          réduire la dépendance énergétique de la France.

-          contribuer à satisfaire les engagements internationaux de réduction de gaz à effet de serre de notre pays (accords de Kyoto), mais aussi à nos engagements européens, qui s'expriment au travers de plusieurs directives importantes.

Alors, aujourd’hui, quel bilan énergétique pour la France ? Notre pays compte parmi les tous premiers producteurs européens d'énergies à base de ressources renouvelables, ceci grâce à un fort taux d'équipement hydraulique, de grandes étendues forestières, un bon gisement éolien, ainsi qu'à une expertise technique de l'énergie solaire. En 2007, les ENR représentaient 13% de la production énergétique française. L'énergie hydroélectrique, ENR la plus compétitive sur le marché, représente l'essentiel de la production d'électricité à partir de sources renouvelables en France. La valorisation des déchets urbains est en progression constante, notamment grâce au développement de la cogénération dans les usines de traitement. L'exploitation du bois connaît depuis quelques années un regain d'intérêt en matière de chauffage industriel, urbain ou domestique. Enfin, de nombreuses autres méthodes de production d'énergie à partir de sources renouvelables existent de manière plus ou moins marginale : l'énergie éolienne, qui connaît un fort développement, la biomasse, la géothermie, le solaire thermodynamique, le solaire photovoltaïque. En ce qui concerne les transports, qui représentent un secteur très consommateur de pétrole et très producteur de gaz à effet de serre, l'accent a été mis ces dernières années sur la filière des biocarburants.

Les énergies renouvelables, le nouvel eldorado ? Pas si sûr, disent certains…

Après les grandes heures de l'énergie hydraulique (grâce aux grands barrages construits pour l'essentiel avant la Seconde Guerre mondiale), la part des énergies renouvelables dans le bilan énergétique français a commencé à décroître avec le développement des centrales nucléaires. La cause en est ici leur coût de production, alors que la France bénéficie, grâce à la puissance de son parc nucléaire, de l'électricité la moins chère d'Europe.

D'autres raisons sont généralement invoquées…

Tout d’abord, les énergies renouvelables sont diffuses et donc difficiles à industrialiser, stocker et transporter. Pourtant, au plan théorique,  « la géothermie et le solaire permettraient à eux seuls de répondre à tous les besoins énergétiques mondiaux, même si la consommation par habitant triplait dans les décennies à venir » (selon l’Étude prospective réalisée par la compagnie Shell Energy needs, choices and possibilities). Et dans les zones isolées où les réseaux collectifs n'existent pas (déserts, îles), l'éolien et le solaire pourraient se révéler précieux.

Ensuite, elles présenteraient certains inconvénients : prenons le cas de l’hydroélectricité, qui est, après le bois, la deuxième source d'énergie renouvelable dans le monde. La construction des barrages est en plein essor depuis trente-cinq ans : 40.000 grands barrages ont été érigés dans le monde, et près de 1.600 sont en construction. Les partisans de cette source d'énergie ne manquent pas d'arguments : elle est inépuisable, ne dégage pas de CO2 et permet de réguler le cours des fleuves. Mais pour les autres, les grands barrages peuvent avoir de graves conséquences sur les populations et le milieu naturel. En Chine, le gigantesque projet de barrage des Trois-Gorges obligera au moins un million de personnes à l'exode.  Les lacs créés par les barrages engloutissent des vallées entières, annihilant la faune et la flore. Autre problème technique : ces sites sont souvent éloignés des lieux de consommation de l'électricité, ce qui oblige à construire des réseaux d'acheminement longs et coûteux.

Résumé : Les énergies renouvelables sont diffuses et donc difficiles à industrialiser, stocker et transporter. Elles présenteraient certains inconvénients.

Source : http://www.croissance-verte.com/

17 juin 2011

Le scepticisme des stratégies vertes

Economie verte : comment réinventer un modèle ?

Organisée à l'initiative du quotidien Le Monde, une conférence sur le « green business » a présenté les résultats d'un sondage réalisé dans 17 pays qui révèle un certain scepticisme des opinions vis-à-vis des stratégies « vertes » des entreprises…

   
Economie verte : comment réinventer un modèle ?
   
Apparue dans les années 90 à la faveur du Sommet de la Terre de Rio (Brésil), la notion d'économie verte s'est d'abord manifestée à travers l'intérêt porté au développement durable par une centaine de firmes internationales rassemblées, dès 1992, au sein du World Business Council for Sustainable Development. La vocation de ce réseau est, depuis sa création, d'impliquer les entreprises, notamment les plus polluantes, dans des initiatives volontaires de développement durable, les firmes étant désormais présentées comme « parties de la solution » à la crise écologique.

Près de vingt ans plus tard, quel bilan tirer de l'engouement pour ces stratégies vertes, célébrées chaque année à l'occasion de la semaine du développement durable ? A en croire une étude internationale réalisée en juillet 2008 par l'institut TNS Sofres, la réponse à la crise écologique est jugée insuffisante par les quelques 13.000 personnes interrogées dans dix-sept pays, industrialisés ou « émergents ». Or, l'état de la planète est perçu comme « mauvais » par 93% des sondés japonais, 92% des Français, 90% des Russes et 64% des Américains.

Scepticisme des citoyens

Diffusés le 31 mars 2009 à l'occasion de la conférence sur le Green business organisée par Le Monde, les résultats de ce sondage traduisent un scepticisme largement partagé quant aux engagements « verts » des entreprises. Une grande majorité des citoyens interrogés dans les 17 pays, du Brésil à la Corée du Sud, ont le sentiment que les entreprises prennent des initiatives vertes soit pour vendre plus, soit pour améliorer leur image. En France et en Allemagne, seules 4% des personnes interrogées pensent que les entreprises sont animées par une réelle motivation en faveur de la protection de l'environnement, aux Etats-Unis 16%, et au Japon 38%. C'est à se demander si le développement durable n'est pas, fondamentalement, une valeur vouée à demeurer étrangère au « business ».

Selon Philippe d'Iribarne, directeur de recherche au CNRS, les résultats de ce sondage sont liés à la diversité de l'insertion de l'entreprise dans son environnement. En France, par exemple, l'idée d'éthique est vue comme de la « com » par les salariés. Alors qu'aux Etats-Unis, l'entreprise est perçue autant comme un business que comme un membre de la communauté, en France l'initiative éthique est mise en doute par la prétention de l'entreprise à faire le bien autour d'elle, à se mettre au-dessus de ses sujets.

Alors, le business vert peut-il convaincre ? Selon Yves Cochet, député (Verts) de Paris, invité par Le Monde à alimenter le débat, une entreprise devrait d'abord mettre en cohérence non seulement ses modes de production, mais surtout les objets qu'elle produit, avec les finalités du développement durable : « Quel est l'objet que je vends ? Est-ce qu'il est d'intérêt général ? ». Evoquant comme exemple le Koléos, modèle de 4x4 lancé par Renault en 2008, le député interroge : Est-ce un objet socialement, citoyennement et écologiquement utile ?. Ce questionnement rejoint celui de près d'un quart des Américains et de 30% des Brésiliens, pour qui le surdéveloppement apparaît comme un facteur majeur de la crise écologique, après la pollution de l'air, la déforestation, et à égalité avec la pollution de l'eau. Selon le sondage TNS-Sofres, l'hyperconsommation et les modes de production sont clairement identifiés parmi les grands maux de la crise écologique. Et l'imagerie « verte » des entreprises ne suffit plus à occulter le problème. Les citoyens attendent des preuves. La communication ne peut plus être séparée de l'action.

Or, selon Diane Maniouloux, responsable développement durable chez le fabricant de vêtements de sport Lafuma, c'est tellement compliqué le développement durable pour un consommateur qu'il a du mal à savoir ce qui se fait à l'intérieur de l'entreprise : il a surtout besoin de transparence, il veut comprendre comment sont fabriqués les matériaux, si le produit est arrivé en avion ou en bateau, sans être obligé de déchiffrer une analyse du cycle de vie des produits. Dès lors, c'est la créativité qu'il faut mobiliser, car les salariés sont prêts à s'impliquer s'ils s'approprient la démarche au sein d'une entreprise devenue pour eux un écosystème cohérent. Selon Eric Munier, directeur associé chez Ernst & Young, il importe de mettre en interaction toutes les instances d'une entreprise (vente, recherche-développement, logistique, approvisionnement…) afin d'organiser la concertation autour du projet de développement durable, par essence transversal et complexe.

Nécessité de nouveaux indicateurs

Reste à forger de nouveaux instruments de mesure, qui prennent en compte la finitude des ressources naturelles et la rareté des matières premières afin de dissiper l'illusion de la surabondance. Car la mesure déclenche l'action. Jusqu'à présent, les grandes entreprises étaient invitées à établir des rapports sur leurs conduites sociales et environnementales. Il faudrait désormais élargir le périmètre du reporting à la réduction des impacts, donc à l'empreinte écologique des produits, prône Eric Munier. C'est que l'entreprise Casino a commencé à faire, par l'étiquetage environnemental de ses produits. Ce qui a permis à cette entreprise de mettre en question la nécessité d'importer d'Inde les olives qui agrémentaient ses pizzas.

En lieu et place du Produit intérieur brut (PIB), qui comptabilise comme richesses autant les biens que les maux, y compris les détériorations infligées à l'environnement, l'indicateur d'empreinte écologique, qui a fait l'objet d'une proposition de loi à l'Assemblée nationale rejetée par la majorité en janvier 2009, est en attente d'application. Malgré son incomplétude – elle ne prend pas en compte, par exemple, l'impact des déchets radioactifs sur la nature – elle pourrait induire une révolution dans les modes de production, voire dans la finalité même des produits mis sur le marché.

Agnès SINAI
16 juin 2011

L'économie verte peut-elle sauver la planète?

L'économie verte peut-elle sauver la planète?

Le business vert est une valeur porteuse. En France et partout ailleurs sur la planète. Ses partisans en sont intimement convaincus et les plus sceptiques ont dû s'y résoudre. L'activité économique ne peut plus désormais s'envisager autrement que sous l'angle du développement durable.

Leader français de la fabrication de panneaux solaires, la société Photowatt, croule sous les commandes. De 80 employés en 1996, elle est passée à 650, et en comptera 2500 dans dix ans. Spécialiste des éoliennes, la Compagnie du vent vient, elle, de céder 50% de ses parts à Suez pour 330 millions d'euros. Trente fois son chiffre d'affaires. Quant à la filiale Energies Nouvelles d'EDF, elle a vu l'an dernier son bénéfice net grimper de 134,7%.

L'économie verte a le vent en poupe. Un phénomène planétaire."Nous commençons à assister à un développement industriel de grande échelle, pas seulement à un ajustement du secteur de l'énergie", estime Sylvie Lemmet, directrice de la Division technologie, finance et industrie du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement). Elle cite à l'appui les 75 milliards d'euros d'investissements dans les énergies propres en 2007. Une hausse de 400% depuis 2004. Ils pourraient même atteindre les 800 milliards de dollars en 2030, prédisaient en février dernier à Davos les experts du Crédit Suisse.

La technologie verte est la plus vaste opportunité économique du siècle, martèlent ses promoteurs. Ils célèbrent cette nouvelle alliance de l'écologie et de l'économie qu'imposent l'urgence de la lutte contre le réchauffement climatique et la hausse des prix du pétrole. Pour qu'elle soit viable et attire le grand public, reste à l'encourager politiquement.

Agir vite

"Le transfert d'une économie mondiale basée sur des carburants fossiles, polluants et épuisables vers une basée sur des énergies renouvelables illimitées et une efficacité énergétique accrue requiert un changement d'attitude de la part des investisseurs et des gouvernements", estime Sylvie Lemmet. "Ce sont les gouvernements qui fixent les règles, le marché ne va pas réussir tout seul. On a besoin de lois!", martèle à toutes les tribunes l'ex-vice président américain Al Gore, récompensé l'an dernier avec les experts du Giec (Groupe intergouvernemental d'étude du climat) d'un très symbolique prix Nobel de la paix.

Car certes, 2007 a vu la tenue de sommets internationaux sur le sujet à New York et à Bali. Et la France réunir son Grenelle de l'environnement. Mais déjà, l'ambitieux "plan climat" présenté début 2008 par Bruxelles pour réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020, se heurtent aux réticences de pays comme la France et l'Allemagne. En raison de son coût, 60 milliards d'euros par an, et de leurs industriels qui craignent de voir leur compétitivité plombée par de nouvelles législations antipollution.

Agir dès aujourd'hui coûterait vingt moins cher, prévient pourtant le rapport de Sir Nicholas Stern. Selon l'économiste britannique, si rien n'est fait, les conséquences du réchauffement climatique imposeront d'ici 2050 un krach digne de celui de 1929. La question agite jusqu'à la Confédération européenne des syndicats qui, s'inquiétant des conséquences sociales, appelle dans une récente étude à "la mise en place, sans tarder, des options politiques les plus efficaces, pour réaliser le double dividende de la lutte contre le changement climatique et la de la création d'emplois de qualité".

Une foi inébranlable

En France, le Syndicat des énergies renouvelables estime d'ailleurs à 220.000 le potentiel d'emplois généré par les nouvelles filières d'ici 2020. Celles-ci ne représentent en effet que 2% des sources d'énergie consommées sur la planète. La capacité solaire mondiale actuelle suffirait à peine à alimenter la ville californienne de San Diego.

Les efforts menés sur "l'efficacité énergétique" s'annoncent tout aussi prometteurs. Selon un rapport du cabinet d'études McKinsey, au moins la moitié des réductions d'émissions de gaz à effet de serre nécessaires peuvent être obtenus en dégageant un profit net pour l'économie mondiale. Le chimiste américain DuPont a ainsi émis 80% de moins de gaz à effet de serre en 2006 qu'en 1990, et en a tiré un profit de trois milliards de dollars.

"On peut faire quelque chose de bon pour l'environnement, de bon pour notre business et de bon pour la société", se félicite Marc Tercek, directeur du centre pour les marchés de l'environnement de Goldman Sachs, la banque d'affaires de Wall street convertit depuis 2005 aux opportuns investissements verts.

Mais c'est une foi inébranlable dans la capacité de ses semblables à innover qui motive le californien Vinod Khosla. Cet ancien fondateur de Sun Microsystems finance les recherches sur les nouvelles technologies vertes de pas moins de vingt-six start-up, avec le même esprit que lors de la fièvre internet. "Vous verrez que dans ce domaine aussi nous allons créer des Google, Yahoo et autres Microsoft!"

Résumé : L'activité économique ne peut plus désormais s'envisager autrement que sous l'angle du développement durable.

Source : http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/L-economie-verte-peut-elle-sauver-la-planete-95109/

16 juin 2011

Economie verte et emplois

15 juin 2011

L’économie verte pèse près d’un million d’emplois en France

La moitié sont directement liés à l’environnement et aux énergies renouvelables, l’autre moitié à des emplois indirects « verdis ».

15 juin 2011Hier ont eu lieu les premières rencontres nationales des métiers de l’économie verte, organisées par le ministère de l’Ecologie. L’Observatoire national des emplois et des métiers liés à la croissance verte publie à cette occasion un rapport qui indique que l’économie verte représente en France quelque 950.000 emplois en équivalent temps plein:

427.100 emplois en 2009 (+0,7% par rapport à 2008) dans les éco-filières, métiers des énergies renouvelables et de l’environnement (la protection de l’environnement domine, avec 257.700 emplois, dont 37% pour la gestion des eaux et autant pour celle des déchets). La gestion des ressources naturelles représente 112.800 emplois, dont 46% dans les énergies renouvelables.


530.000 emplois sont recensés dans des activités périphériques (qui produisent des biens et services favorables à la protection de l’environnement: couvreur posant des panneaux photovltaïques, plombier installant des pompes à chaleur, etc.).

Le verdissement de l’économie et des emplois est loin de ne concerner que les branches spécialisées. Nathalie Kosciusko-Morizet l’a souligné dans son discours hier:

« Le verdissement de notre économie est l’affaire de tous les secteurs économiques, de toutes les branches20110615-emplois-verts-2008_04 professionnelles, et il concerne tous les niveaux de compétences, des métiers manuels aux métiers d’ingénieurs et d’encadrement. Il concerne aussi bien l’industrie et les services que l’agriculture. »

En 2009, le ministère avait lancé le Plan métiers, destiné à adapter le marché de l’emploi et les formations à l’économie verte. Le Plan métiers se focalise sur les 11 domaines les plus concernés par les créations ou les transformations d’emplois: transports, automobile, énergies renouvelables, eau-assainissement-déchets-air, métiers du
bâtiment, agriculture et forêts, systèmes éco-électriques, raffinage-carburants-chimie verte, tourisme, métiers de la mer, biodiversité-services écologiques.

Des briques de compétences vertes »

L’environnement représente des métiers spécialisés, parfois nouveaux, et des emplois « classiques » verdis: poseur en isolation thermique, diagnostiqueur de qualité de l’air intérieur, agent de parc national, juriste en environnement…

« Les métiers verdissants sont des métiers dont la finalité n’est pas environnementale, mais qui intègrent de nouvelles ‘briques de compétences vertes’ prenant en compte la dimension environnementale. Les métiers verdissants représentent un volume de l’ordre de 3,1 millions (estimation basse) à environ 3,7 millions d’emplois (estimation haute). »
(ministère de l’Ecologie)

Plusieurs conventions de partenariats ont été cosignées à l’occasion des Rencontres:

- Camping: conventions avec deux fédérations professionnelles du camping (FNHPA et FFCC): « Le secteur de l’hôtellerie de plein air est, au sein du tourisme, un de ceux qui ont fait le plus tôt et le plus intensément des efforts pour s’adapter aux évolutions du développement durable: charte paysagère, prise en compte de la question des risques naturels, efforts d’éco-labellisation et/ou de certification de management environnemental, déconstruction des mobil-homes, lignes électriques enterrées, toits végétalisés, murs en bois…

(…) la convention vise le développement général de compétences métiers liées au développement durable, via notamment la formation continue, pour les 20.000 permanents des campings (chefs d’entreprise et salariés) auxquels il faut ajouter de nombreux saisonniers. »

- Recyclage: avec la fédération des entreprises du recyclage (Federec) et la CPNEFP des industries et du commerce de la récupération, l’accord cadre national veut favoriser le déploiement dans les entreprises de recyclage de démarches de sensibilisation et d’anticipation des emplois et des compétences, d’actions de sécurisation des salariés, d’améliorer l’image de la branche et de ses performances en matière de valorisation et de recyclage.

- Pôle Emploi, fonction publique territoriale (CNFPT), Cnam(« transposer dans la formation, la recherche et la diffusion de la culture scientifique les grandes orientations du Grenelle Environnement »), travaux publics (FNTP), secteur fluvial (Entreprendre pour le fluvial).

« La mobilisation en faveur des métiers de l’économie verte est un des chantiers prioritaires du Grenelle de l’Environnement qui prévoit 440 milliards d’euros d’investissements verts d’ici à 2020 dans les secteurs du logement, des transports, des énergies renouvelables, de l’agriculture … », rappelle le ministère.

Résumé : La moitié sont directement liés à l’environnement et aux énergies renouvelables, l’autre moitié à des emplois indirects. Résumé

Source : http://www.smartplanet.fr/smart-business/leconomie-verte-pese-pres-dun-million-demplois-en-france-4419/

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16 juin 2011

Les différentes filières

juillet 2010

Quelles filières ?

Photo : Station d'épuration à Achères

Station d'épuration à Achères (78)
Photo Danielle Taulin-Hommell © La Documentation
française

Le Commissariat général au développement durable, dans un rapport publié en mars 2010, « Les filières industrielles stratégiques de l'économie verte (pdf, 256 Mo) », a identifié les filières créatrices de croissance et d'emplois et il propose une stratégie industrielle adaptée pour chacune de ces filières : véhicules décarbonés, énergies marines, énergies renouvelables, biocarburants de deuxième et troisième génération, éolien offshore, captage, stockage et valorisation de CO2, bâtiment à faible impact environnemental... 
Le rapport de la Commission présidée par Alain Juppé et Michel Rocard sur les priorités et l'emprunt national (novembre 2009), estime que « Le grand emprunt doit permettre de promouvoir un modèle de croissance basé sur la recherche et le développement durable. (...) Si l'on ne veut pas se résoudre à l'affaissement de la croissance et de l'emploi, il faut trouver de nouveaux moteurs, de nouvelles sources de développement : l'économie de la connaissance et l'économie verte.» Actuellement, l'innovation et la recherche et développement vertes sont peu développées : seuls 2,15 % des dépôts de brevets portaient sur des technologies liées à l'environnement entre 2002 et 2006. La France est cependant en pointe en recherche et développement dans le secteur de l'électricité. Mais pour transformer l'invention en innovation et en produit économique viable, il faut aussi susciter la participation et l'initiative des entreprises privées.
Les collectivités territoriales ont également un rôle à jouer. Elles participent à la cohérence des politiques publiques sur le plan local. Elles ont été associées au Grenelle et le sont aussi au Plan climat (2004-2012). 

Enfin, pour qu'une économie "verte" existe, il faut qu'il y ait une consommation "verte". Il faut donc agir sur la demande et rendre plus visibles, plus crédibles ou plus accessibles des produits respectueux de l'environnement : création du bonus-malus écologique sur les véhicules, référentiels d'étiquetage. La fiscalité, les incitations et les "signaux-prix" sont des outils pour orienter les choix et décisions des consommateurs ou des entreprises vers des produits ou procédés respectant l'environnement.

Résumé : Ont été identifié des filières créatrices de croissance et d'emplois, et sont donc proposé des stratégies industrielle adaptée pour chacune de ces filières.

 

Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/economie-verte/croissance-verte.shtml

16 juin 2011

La croissance verte

1 juillet 2009

La croissance verte sera l'une des priorités financées par l'emprunt national. Mais que cache cette expression qui soulève tant d'espoir de relance économique?

L'économie verte peut se glisser partout de l'isolation des bâtiments, aux voitures électriques, aux biotechnologies, à la santé, à la filière bois jusqu' aux transports dans le Grand Paris. On pourrait définir l'économie verte comme un accroissement de la production des activités économiques respectueuses de l'environnement. Une croissance verte peut donc concerner des secteurs traditionnels comme de nouveaux secteurs.

Transport, agriculture et bâtiment

Pour des piliers de notre économie que sont les transports, l'agriculture et le bâtiment, de nouvelles opportunités apparaissent, mais il va falloir soutenir la période de transition et former les employés à ces nouvelles activités. Des maisons en parpaings aux constructions à énergie positive, il y a des étapes à franchir et des investissements à réaliser.

Eco-activités

Se lancer dans la croissance verte, c'est aussi investir dans de nouveaux secteurs, appelés éco-activités. Selon la définition internationale de l’OCDE, les éco-activités sont "les activités qui produisent des biens et services destinés à mesurer, prévenir, limiter ou corriger les dommages environnementaux à l’eau, l’air, et le sol et les problèmes relatifs aux déchets, aux bruits et aux écosystèmes." En 2007, le secteur représentait 400.000 emplois en France et un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros. La France occupe la quatrième position sur le marché mondial de l’environnement derrière les États-Unis, l’Allemagne et le Japon, selon le ministère de l'Ecologie.

Les éco-filières peuvent concerner l'assainissement de l'eau, le recyclage et la valorisation énergétique des déchets, la dépollution des sites, la biomasse, le solaire photo voltaique, l'éolien, le traitement de l'air et du bruit, les biocarburants, la capture et le stockage du CO2 et encore une éco-conception des produits de consommation.

600.000 emplois créés par le Grenelle

Les investissements dans la croissance verte, comme ceux, portés par le Grenelle de l'environnement ne semblent pas être vains. Outre leurs impacts écologiques, des impacts économiques notables sont à attendre. Ainsi, plus de 600.000 emplois devraient être créés par le Grenelle (notamment dans le BTP)qui devrait générer 450 milliards d'euros d'activité économique sur 11 ans (2009-2020), selon une étude du cabinet BCG commandée par le ministère du développement durable. Les programmes du Grenelle devraient apporter une "amélioration significative" de la balance commerciale de la France grâce à une réduction de 25% de la consommation thermique (pétrole et gaz) à l'horizon 2020.

Croissance verte compense les pertes

"On est là clairement sur une croissance verte, même s'il est impossible de dire qu'elle permettra de compenser les pertes dues aux autres secteurs" a estimé le ministre, Jean-Louis Borloo lors de la remise de cette étude sur l'impact économique du Grenelle. "Si on a un deuxième train de mesures liées à des nouvelles technologies d'ici trois ans, la pente ascendante des créations d'emplois pourrait très bien rester constante", a-t-il espéré.

Résumé : Se lancer dans la croissance verte, c'est aussi investir dans de nouveaux secteurs, appelés éco-activités.

Source : http://www.20minutes.fr/article/550611/Economie-Qu-est-ce-que-la-croissance-verte.php

 

11 mai 2011

Economie verte

L’économie verte recouvre l’ensemble des activités économiques liées directement ou indirectement à la protection de l’environnement. L’économie verte recouvre ainsi la gestion des ressources rares, les énergies renouvelables, le changement climatique, la prévention des risques, ou encore la gestion des déchets.

Source : http://www.dictionnaire-environnement.com/economie_verte_ID5757.html

23 mars 2011

Energie renouvelable

Energie éolienne

Energie eolienne

Comme les moulins à vent du passé, les éoliennes génèrent des forces mécaniques ou électriques.

Avec une puissance mondiale installée de 200 GW en 2011, l'énergie éolienne est devenue un producteur majeur d'énergies renouvelables électriques. L'énergie éolienne est produite par des aérogénérateurs qui captent à travers leurs pales l’énergie cinétique du vent et entraînent elles mêmes un générateur produit de l'électricité d'origine renouvelable. L'énergie éolienne ambitionne de fournir à l'horizon 2020 de 14 à 18 % de l'électricité qui sera consommée en Europe. de l'électricité qui sera consommée en Europe.

Aujourd’hui,  la France compte plus de 5 729 MW installés et les aérogénérateurs font désormais partie du paysage.

Résumé : L'énergie éolienne est devenue un producteur majeur d'énergies renouvelables électriques.

Source : http://www.energies-renouvelables.org/energie_eolienne.asp

23 mars 2011

Un train 100 % éolien

eolien deux 1eolien deux 2

Résumé : La ville de Calgary avec son tramway alimenté par l'énergie 100% éolien à réduit sa consommation de CO2 annuel de 26 tonnes.

Source : Vertitude N°29, Janvier-Fevrier-Mars 2008

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